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    Le ministre Sam Hamad prévient les retraités de la compagnie White Birch qu'ils perdront près de la moitié de leurs prestations de retraite plutôt« Si l'usine de White Birch n'est pas rouverte, si l'usine reste fermée, les retraités seront beaucoup plus pénalisés qu'ils ne le sont aujourd'hui », a dit le ministre, hier, après que les anciens travailleurs eurent menacé de contester devant les tribunaux l'entente intervenue pour relancer l'entreprise. Le ministre Hamad précise que la solvabilité du régime de retraite de White Birch se limitera à 57 % sans une relance par White Birch. Il évalue donc que les chèques de pension des retraités seraient amputés de près de la moitié (43 %) si le projet de réouverture avorte. L'entente actuelle permet à White Birch de fermer le fonds pension et fait disparaître le déficit actuariel de 200 millions. La conséquence est une coupure de 30 % dans les rentes des retraités. L'employeur verse 35 millions en compensations tant pour les employés actuels que pour les retraités. Pour le ministre Hamad, ce n'est pas la situation idéale, mais c'est tout de même mieux que l'abandon complet de l'usine ou la faillite de l'entreprise. Précédent Il s'est d'ailleurs défendu de créer un précédent au Québec en permettant à White Birch de fermer son régime de retraite déficitaire. La Loi sur les régimes de retraite complémentaires au Québec exige plutôt un remboursement, de la part de l'employeur, dans les cinq ans suivant. D'autres entreprises en difficulté, comme Abitibi-Bowater, ont plutôt obtenu un délai jusqu'à 15 ans pour renflouer le fonds de pension des travailleurs. C'est donc la première fois que le gouvernement accepte la fermeture d'un fonds pension au Québec alors que la plupart sont déficitaires présentement. « Évidemment, il faut que les entreprises soient en faillite, il y a plein de conditions avant d'en arriver là. Pour nous, ce n'est pas une subvention aux régimes de retraite, c'est pour moderniser l'usine », a répondu M. Hamad, qui ne croit pas que cette situation provoque une brèche dans la loi. Risques Rappelons que le gouvernement assume 75 % des risques dans la relance de Papiers White Birch à Québec. Il avance un prêt de 35 millions pour rouvrir les portes de l'usine fermée depuis décembre dernier. Pour sa part, l'entreprise injecte 12 millions pour un investissement total prévu de 45 millions qui permettrait de rouvrir les portes le 2 août. que 30 % s'ils empêchent la réouverture de l'usine dans une possible contestation judiciaire.


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