• Bamako (2)

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    Bamako est la capitale du Mali, sur le fleuve Niger, dans le sud-ouest du pays. En 2009, la ville compte 1 809 106 habitants2, appelés Bamakois. Son rythme de croissance urbaine est actuellement le plus élevé d'Afrique (et le sixième au monde)3. Bamako est le centre administratif du pays, un important port fluvial et un centre commercial pour toute la région. La capitale Bamako est érigée en district et subdivisée en six communes dirigées par des maires élus. Adama Sangaré est le maire du district de Bamako. Le site de Bamako a été occupé dès la Préhistoire comme l’ont confirmé les fouilles archéologiques de Magnambougou. Bamako, originellement bàmakɔ̌ (« marigot du caïman » en langue bambara), a été fondée à la fin du xvie siècle par les Niaré, anciennement appelés Niakaté, qui sont des Sarakolés à l'origine. Le caiman étant le fétiche de Bamako, chaque année on lui donnait une jeune fille vierge à manger. Cependant cette tradition n'est plus pratiquée depuis longtemps ( cf : Terre d'Ebène d'Albert London, chapitre IV " à Bamako " ). Simballa Niakaté, un chasseur venu de Lambidou (Cercle de Nioro, Région de Kayes), un village sarakolé, a choisi le site. Mais, c'est son fils ainé Diamoussa Niakaté couramment appelé Diamoussan Djan (à cause de sa taille très grande) qui fonda Bamako. Niaréla, le quartier des Niaré, est un des plus anciens quartiers de Bamako. Les trois caïmans qui symbolisent Bamako trouvent leur origine à partir des trois marigots qui traversaient Bamako : Lido, Diafarana et Bèlèsôkô. Les marigots se rejoignaient environ à 500 mètres à l'est de l'Hôtel de l'Amitié de Bamako (fruit de la coopération sino-malienne aux lendemains des indépendances) pour ensuite se jeter dans le Niger. Le marché rose À la fin du xixe siècle, Bamako est un gros village fortifié de 600 habitants, lorsque le 1er février 1883, les Français, avec Borgnis-Desbordes, y pénètrent. Cette entrée coïncida avec la naissance d'Amadou Coumba4 Niaré (1883-1963) qui sera l'un des tout premiers instituteurs de Bamako après avoir été le premier fils de chef traditionnel à fréquenter "l'école des blancs". Après le décès de son grand frère Maridiè Niaré en 1956, Amadou Coumba Niaré deviendra chef de la province de Bamako. Mais il ne régna que durant deux ans avant l'abolition de la chefferie traditionnelle en 1958. En 1895, elle devient chef-lieu de cercle avant de devenir capitale du Haut Sénégal-Niger le 17 octobre 1899 puis du Soudan français en 1920. En 1904, la ligne de chemin de fer du Dakar-Niger est inaugurée. En 1905 débute la construction de l’Hôpital du point G. Entre 1903 et 1907 est construit le palais de Koulouba, palais du gouverneur puis siège de la présidence de la République à partir de l’indépendance en 1960. Le 20 décembre 1918, un arrêté général érige Bamako en commune mixte, dirigée par un administrateur-maire5. Henri Terrasson de Fougères, gouverneur intérimaire (en 1920 et 1921), puis Gouverneur du Soudan français (actuel Mali) du 26 février 1924 à 1931, réside au palais de Koulouba. Il est à l'origine d'un grand nombre d'aménagements urbains. En 1927 est construite la cathédrale du Sacré-Cœur-de-Jésus. La Maison des artisans est créée en 1931. En 1947 un premier pont sur le Niger est érigé. La grande mosquée est construite en 1948. Le 18 novembre 1955, la loi6 transforme Bamako en commune de plein exercice5. Modibo Keïta est élu maire un an plus tard, le 16 novembre 1956. Le 22 septembre 1960, l’indépendance du Mali est proclamée et Bamako en devient la capitale. Après le coup d’État militaire de Moussa Traoré en 1968, la ville est dirigé par un administrateur délégué, d’abord le chef de bataillon Balla Koné entre 1969 et 1970, puis par le Capitaine Sékou Ly entre 1970 et 1978

     

     

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