• Boissons énergisantes

    TAXE

     

     

     

    En attendant de faire parvenir à l'Agence de la santé publique du Canada une demande officielle pour instaurer une taxe spéciale sur les boissons sucrées, la Coalition québécoise sur la problématique du poids souhaite que les étiquettes des bouteilles affichent clairement leur faible valeur nutritive. Un tel affichage diminuerait la propension des 13-17 ans à boire des boissons sucrées selon l'organisme, qui divulguait mardi cinq recommandations visant à contrer le fléau de ces breuvages. « L'industrie utilise l'ajout de vitamines et minéraux comme prétexte que c'est bon pour la santé et ainsi promouvoir leurs boissons sucrées, ce qui peut semer la confusion chez les consommateurs », a fait valoir Véronique Provencher, du département des sciences des aliments et de nutrition à l'Université Laval. La coalition recommande également que soit indiqué sur l'étiquette « Déconseillée aux moins de 18 ans ». Parmi les boissons sucrées figurent les boissons énergisantes, dont 35 % des jeunes avouent faire une consommation occasionnelle, selon un sondage du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ). Plus inquiétante encore est la proportion de jeunes qui croient que les boissons énergisantes donnent réellement de l'énergie (54 %). L'industrie confronte Une taxe sur les boissons sucrées, comme c'est le cas en France, freinerait la consommation de ce genre de boissons, note Nathalie Jobin, nutritionniste à Extenso, le Centre de référence sur la nutrition humaine. « Ces breuvages sont un peu comme un produit de luxe. Y ajouter une taxe spéciale n'empêchera personne de manger, et l'argent récolté pourrait être redistribué dans des campagnes d'éducation et de sensibilisation », a-t-elle affirmé. Ce type de déclaration n'a rien pour réjouir les entreprises, comme l'indique Martin-Pierre Pelletier, conseiller spécial à l'Association canadienne des boissons. « On n'est pas d'accord avec le ton utilisé par les organismes ni leur attitude. Ça fait un an que l'industrie a pris l'initiative de mettre le contenu en calories sur les étiquettes », a-t-il rétorqué. Et pour la taxe, pas question d'aller de l'avant. « Nous sommes tout à fait en désaccord, s'insurge M. Pelletier, car l'obésité est un problème multifactoriel et taxer les boissons gazeuses ne réglera pas ce problème. » La coalition devrait émettre des recommandations supplémentaires au mois de février.

     

    SOURCE  ICI


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