• begard

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  • AIX ANGILLON

    Le canton des Aix-d'Angillon est une division administrative française située dans le département du Cher et la région Centre. Ce canton est organisé autour des Aix-d'Angillon dans l'arrondissement de Bourges. Son altitude varie de 126 m (Saint-Germain-du-Puy) à 427 m (Morogues) pour une altitude moyenne de 182 m. Le canton des Aix-d'Angillon groupe 12 communes et compte 12 466 habitants (recensement de 1999 sans doubles comptes).


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  • asfeld

     

    Asfeld est une commune française située dans le département des Ardennes et la région Champagne-Ardenne. Située sur l'Aisne, c'est le chef-lieu du canton d'Asfeld. Asfeld a intégré l'ancienne commune de Juzancourt en 1971 Appelé jadis Écry, les Vikings y furent battus en 883. Au moyen-âge, les seigneurs d'Escry y bâtissent une demeure fortifiée. Passé à la famille de Grandpré puis aux Bossut, ce château subit de nombreux assauts. En 1359, il est saccagé par les troupes d'Édouard III d'Angleterre, chevauchant de Calais à Reims, puis par les Bourguignons vers 1425. En 1625, il est à nouveau attaqué par Charles IV de Lorraine profitant de la Fronde pour piller la Champagne et menacer l'Ile-de-France. En 1671, Jean-Jacques de Mesmes, comte d'Avaux, achète, pour compléter ses terres, ce fief d'Ecry dévasté par ces invasions successives. La principale ville, Ecry, est désormais nommée Avaux-la-ville. Jean-Jacques de Mesmes stimule l'économie locale par l'instauration d'un marché hebdomadaire et de deux foires annuelles. Il fait renforcer et agrandir le château et y réside. En 1680, il décide de la construction d'une nouvelle église, l'église existante étant particulièrement en mauvais état. Cette construction s'inscrit dans un plan d'ensemble aux abords du château2. Le nouvel édifice religieux est béni le 15 juin 1685. Le 20 mars 1728, Claude François Bidal d'Asfeld achète le comté d'Avaux, formé d'Avaux-le-Château, Avaux-la-Ville, Aire, Vieux et Vauboison. En 1730, cette seigneurie est érigée en marquisat. Avaux-la-Ville qui s'était appelé Ecry jusqu'en 1671, change à nouveau de nom et prend le nom actuel : Asfeld. Claude François Bidal d'Asfeld est lieutenant-général des armées du Roi et directeur général des fortifications, succédant dans cette fonction à Vauban. A la même époque, un rémois, Nicolas Bidet, viticulteur et auteur d'un traité botanique sur la nature et la culture du vin, devient seigneur de Juzancourt, à proximité d'Asfeld. Le fils de Claude François Bidal d'Asfeld, Claude Etienne,second marquis d'Asfeld, réside essentiellement à Paris mais a des relations dures avec les habitants d'Asfeld. La Révolution de 1789 accentue encore les contestations. Les portes du château sont forcées le 13 juin 1790. Le marquis d'Asfeld fait condamner les meneurs. Mais le 25 août 1792, apprenant la chute de la monarchie, des émeutiers pénètrent à nouveau dans la propriété du marquis et brûlent symboliquement le chartrier (archives)2. Le marquis préfère émigrer à Aachen (Aix La Chapelle), suite à la Révolution française. Ses biens sont saisis et vendus comme biens nationaux. Le château est démoli les années suivantes. L'église est épargnée. Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom d’Écry-le-Franc ou d’Escry-le-Franc3. En 1814, lors de la campagne de France, la région de Berry-au-Bac à Asfeld est le théâtre de combats entre le feld-maréchal Blücher, le duc de Raguse et le général Ricard4. En février 1848, un enfant d'Asfeld, brillant scientifique, Jean-Baptiste Payer, participe aux événements révolutionnaires de Paris, devient chef de cabinet de Lamartine puis, bénéficiant d'une popularité naissante dans sa région d'origine, se fait élire député des Ardennes dans cette seconde République bien éphémère. À la fin du xixe siècle et au début du xxe siècle, la construction de voies ferrées est favorisée par le trafic marchandises, grâce notamment à l'industrie betteravière. Sous l'impulsion des frères Jules et Désiré Linard, celle-ci se développe avec dynamisme et crée une possibilité de diversification complémentaire pour les agriculteurs.


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  • belfort

    Belfort (prononcé [belˈfɔːʁ]1) est une commune française située au nord-est de la région Franche-Comté. Chef-lieu du Territoire de Belfort et un des pôles de l'espace métropolitain Rhin-Rhône, la commune comptait 50 078 habitants en 2010 pour une aire urbaine en totalisant 113 157 en 2010. Établie dans la trouée de Belfort, la cité est implantée sur une importante voie de communication où les premières activités humaines se manifestent dès la Préhistoire. Cet emplacement particulier joue un rôle important tout au long de son histoire, notamment au xive siècle, quand la cité est connue sous le nom de Bellumfortum. Cette situation stratégique au cœur de la trouée de Belfort a fait d'elle une place forte militaire et une cité de garnison aux frontières des mondes rhénan et rhodanien. Historiquement, elle fait partie de la Haute-Alsace, subdivision de la province historique d'Alsace qui correspond aux actuels départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et du Territoire de Belfort ainsi que le territoire de Landau en Allemagne. La ville a toujours fait partie de l'espace linguistique francophone à l'instar des vallées welches d'Alsace. Le département du Territoire de Belfort a été créé en 1922 sur l'ancienne partie de l'Alsace non-annexée par l'Allemagne en 1871. Le décret du 2 juin 1960 portant harmonisation des circonscriptions administratives le rattache à la région Franche-Comté plutôt qu'à la région Alsace, décision confirmée en 1982 avec les lois sur la décentralisation qui donnent aux régions françaises le statut de collectivités territoriales. Les habitants de la ville sont appelés les Belfortains.La ville se situe dans la trouée de Belfort, délimitée au nord par le massif des Vosges et au sud par le massif du Jura. Voie de communication importante entre monde rhénan et monde rhodanien, elle est traversée par l'autoroute A36, la route nationale N19, les voies ferrées Paris-Mulhouse, Strasbourg-Lyon et la LGV Rhin-Rhône, ainsi que par le canal de la Haute-Saône reliant la ville au canal du Rhône au Rhin. La ville de Belfort et son Territoire se situent dans l'extrême nord-est de la région Franche-Comté2, dans une zone frontalière. En effet, l'agglomération belfortaine se situe par la route à moins de 25 km de la frontière suisse et à environ 60 km de la frontière allemande. La ville est ainsi proche des villes de Bâle et Fribourg-en-Brisgau. À vol d'oiseau, Belfort est distante de 360 km de Paris, 260 km de Lyon et 120 km de StrasbourgNote 1. À l'échelle régionale et par les voies de communication, Belfort est à 36 km de Mulhouse, 65 km de Bâle, 70 km de Colmar, 90 km de Besançon, 95 km de Fribourg-en-Brisgau, 150 km de Strasbourg et 170 km de Dijon, aux portes de l'Alsace, de la Lorraine, de l'Allemagne et de la Suisse. Sa distance avec la capitale est de 500 km par l'autorouteNote 1. La ville se situe sur un axe structurant européen dit « Rhin-Rhône3 », voie de communication entre Mer du Nord et Méditerranée, Europe du Nord et Europe du Sud. La trouée de Belfort est le passage le plus aisé entre la plaine d'Alsace et le bassin du Rhône. Le site de la ville est entouré de plusieurs collines (de l'est au nord dans le sens des aiguilles d'une montre) : le mont de la Miotte, le mont Justice, le mont des basses Perches, le Haut du Mont et le mont Salbert. Les monts Rudolphe sur la commune d'Offemont est limitrophe de la ville. Les monts de la Miotte, du Salbert, des Hautes, Basses Perches et Rudolphe sont des sites fortifiés. Les terres, sur lesquelles Belfort est bâti aujourd'hui, sont relativement planes, d'une altitude variant entre 345 et 400 mètres.


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  • basse terre

    Basse-Terre est une commune française, située dans le département de la Guadeloupe. La ville de Basse-Terre située sur la côte sous-le-vent de l'île est le chef-lieu de la Guadeloupe. Autrement dit, Basse-Terre est la "capitale administrative" de la Guadeloupe. En effet, Basse-Terre abrite la préfecture, le conseil régional, le conseil général, le diocèse, le palais de justice et la cour d'appel de l'archipel. Les habitants de Basse-Terre sont appelés les « Basse-Terriens » et les « Basse-Terriennes » Son nom vient du vocabulaire de marine en usage au xviie siècle et qui désignait une terre ou un littoral abrité des vents, par opposition à la Capesterre « Le Cap à l'est de la Terre ». La ville de Basse-Terre est située au sud-ouest de l'île de Basse-Terre, et au pied du volcan de la Soufrière, cernée de plusieurs cours d'eau et est exposée à une houle entravant ses relations commerciales. Les communes les plus proches sont : Baillif à 2,4 km, Gourbeyre à 4,5 km et Saint-Claude à 4,5 km. Avant que Basse-Terre ne devienne une ville française, une commune, elle a d'abord été un village d'Amérindiens horticulteurs et potiers. En effet, il s'élevait juste sur le site de l'actuelle cathédrale Notre-Dame de Guadeloupe, où des excavations archéologiques ont trouvé des restes humains mais aussi des preuves d'occupation, à l'occasion de la restauration de la cathédrale. En 2005, des fouilles ont mis au jour, sur la partie avale d’un dépotoir amérindien, un nouveau dépotoir renfermant de grandes quantités de mobilier archéologique : restes alimentaires, céramiques, outils de pierre et outils sur coquillages, parures, charbons de bois… ainsi qu’une sépulture En 1635, partie de Saint-Christophe-et-Niévès, une expédition cherchait un lieu d'implantation durable à la Guadeloupe. L'opération est confiée à Charles Liènard de l'Olive et à Jean du Plessis d'Ossonville, qui s'associent à 4 missionnaires et 550 colons. Le débarquement se fait le 28 juin 1635, à la Pointe Allègre, bien loin de Basse-Terre même. C'est la famine qui fait venir la troupe vers le sud, dans les environs de l'actuelle commune de Vieux-Fort au début de l'année 1636. Les rapports entre Amérindiens et colons se dégradent assez vite ; L'Olive entame alors une guerre meurtrière contre les locaux. En 1660, un traité les contraint à se retirer en Dominique et à Saint-Vincent. La guerre obligea à bâtir un fort, aujourd'hui Fort Olive à Vieux-Fort. En 1640, Aubert succède à L'Olive au gouvernement de l'île, et très vite il délaisse le site pour s'installer sur la rive gauche du Galion, ce qui correspond à l'actuelle marina de Gourbeyre. En 1643, Charles Houël, remplace Aubert et en 1649, il délaisse le site de la marina pour la rive droite du Galion et y bâtit un fort. Des religieux élèvent la première église, aujourd'hui l'église Notre-Dame du Mont-Carmel, peu de temps après et la ville s'organise autour de la chapelle, et ce depuis le fort jusqu'à la rivière aux Herbes. Basse-terre est née.


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