• St-Raphael

    Villes du Canada: S t-Raphael

     

    Saint-Raphaël est une municipalité dans la municipalité régionale de comté de Bellechasse au Québec (Canada), située dans la région administrative de Chaudière-Appalaches.*

    Population: 2 329 habitants

    Superficie: 120 km² Routes: 54 km Rues : 10 km Total: 64 km

    Richesse foncières: Municipalité de Saint-Raphaël: 76.5 M$ Évaluation non-imposable: 6.5 M$ Total: 84M$

    Habitations: Municipalité: 982 Chalets : 195 maisons mobiles, roulottes: 41 Total: 1218

    Fermes: laitières: 13 bovines: 17 chevalines: 7 porcines: 9 ovine: 1 apicole: 1 cultures en serre: 2 canine: 1 fruits: 2 Total: 53

    Centrales hydroélectriques: 2 Commerces: 101 Érablières: 54 Garderie: 1 Groupes d’intérêt divers: 21 Industries: 2

    On retrouve à Saint-Raphaël le Centre de formation en entreprise et récupération de Bellechasse (CFER)1 qui accueille des jeunes de 16 à 18 ans démontrant un retard dans leur cheminement scolaire et ayant pour but de les intégrer au marché du travail.

    L’histoire de Saint-Raphaël est riche et démontre bien la volonté des premiers colons à venir fonder une nouvelle paroisse forte et prospère.

    Le 14 septembre 1839 est une date importante pour toutes les Raphaëlloises et tous les Raphaëllois. En effet, Messire Michel Dufresne, curé de Saint-Gervais, informa l’Évêque qu’une assemblée des habitants de Saint-Raphaël, composée d’environ 40 propriétaires, s’était tenue chez Sr. Messire Vézina. C’était la première fois que fut introduite l’idée de fonder une nouvelle paroisse.

    Vu que l’initiateur du projet était un curé, la priorité fut d’établir une certaine structure religieuse. Au tout début, la maison de M. Michel Lacroix (Saint-Raphaël) servait d’endroit pour célébrer les offices religieux.

    Malheureusement, le 27 avril 1843, à l’âge de 63 ans, M. l’Abbé Michel Dufresne se noya en voulant franchir la rivière du premier rang après avoir administré les derniers sacrements à une malade, Mme Michel Lacroix. En souvenir, les paroissiens du Saint-Gervais, de Saint-Lazare et de Saint-Raphaël ont élevé un monument près de la petite rivière qui, depuis ce jour, a porté le nom de “Rivière au Monument”.

    Un décret de Mgr Joseph Signay, Archevêque de Québec, daté du 28 mai 1849, autorise à bâtir au 1er rang (maintenant la rue Principale), sur la terre de Sieur Jean Rémillard, une église qui sera construite à 5 arpents du Chemin Royal (maintenant la rue Beaudry) et à environ un demi-arpent de la terre de son voisin M. Michel Lacroix. Enfin, en date du 27 avril 1854, est proclamé le décret d’érection de la paroisse de Saint-Raphaël-de-Bellechasse par Mgr Perre-Flavien Turgeon.

    L’érection civile de la paroisse, au point de vue légal, date du 13 septembre 1855. La municipalité de la paroisse fut érigée en vertu de l’Acte 18, Vict., Chap. 100 le 30 septembre 1855. En mettant la paroisse sous le patronage de Raphaël, on a voulu honorer la mémoire de l’abbé François Raphaël Paquet, ancien curé de Saint-Gervais.

    Au commencement, le gouvernement n’accordait aucune subvention pour l’éducation. Les contribuables payaient tout: la construction, l’entretien, les salaires des institutrices. Ceux-ci étaient par conséquent assez faibles, variant de12 à 24 louis par année (150 à 300$). Avant que ne soient construites les écoles, les élèves se regroupaient dans des maisons privées. Les commissions scolaires construisaient les écoles les plus nécessaires, à mesure que le permettaient les finances.

    Le 6 juillet 1869, on décide d’ouvrir une école modèle élémentaire. Mlle Chouinard en prend la direction pour la première année, moyennant un salaire de 24 louis (300$).

    Au milieu du siècle, vu le nombre de plus en plus grand d’enfants, l’école devenait trop petite et nécessitait aussi une rénovation importante. En 1949, on avait même dû organiser dans une salle du chef-lieu un classe de 45 garçons de 3e, 4e, 5e année. À l’automne de 1951, on avait même dû refuser, faute d’espace, 19 garçons de 2e année. Un nouveau couvent s’imposait...

    Le 24 octobre 1951, en la fête de Saint-Raphaël, on prit possession du terrain où allait être construit le nouveau couvent. Il comprendrait 10 classes, un logement pour les religieuses, une petite chapelle et un immense terrain de jeux pour les écoliers.

    Le 14 octobre 1919, une partie du village, à l’est de l’église, fut incendiée. Vingt-six maisons et dépendances furent détruites pendant qu’une vingtaine de familles se retrouvaient sans abri. L’incendie s’est déclaré au début de l’après-midi. Il ravagea rapidement les demeures avoisinantes et ne put être maîtrisé que vers 21h00. Les flammes furent combattues au moyen de seaux d’eau, le village ne possédant aucun appareil de protection.

    On raconte que pendant l’incendie, le curé Théophile Dumas eut recours aux prières publiques et organisa une procession du Très-Saint-Sacrement autour des maisons en flammes. Il semble que le feu s’arrêta exactement à l’endroit qu’avait parcouru le curé avec la procession...

     

     

     


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